L'installation

L’installation en tant que médecin vasculaire libéral peut prendre deux principales formes :
  • en cabinet individuel,
  • ou en association, selon la préférence du pratiquant.
Les clauses de non-concurrence peuvent rendre compliquée la détermination du lieu d’implantation de l’activité. Attention si vous avez été remplaçant vous pouvez être soumis à une cause de non-concurrence. De nombreux choix professionnels préciseront les formalités à effectuer avant de s’installer.

1 - Exercice professionnel

S’inscrire au Tableau de l’Ordre

Avant toute installation, vous devez contacter le conseil départemental de l'Ordre des médecins de votre lieu d'exercice pour obtenir les documents et la liste des pièces justificatives nécessaires à votre demande d'inscription.

Votre conseil départemental aura notamment besoin de connaître les contrats conclus dans le cadre de votre installation (association, SCM, contrat clinique privée, contrat de bail professionnel, statuts SEL, SCP…).

Pour en savoir plus, consultez la page S’inscrire à l’Ordre.

2 - Gestion du cabinet

Les banques

Si vous exercez à titre individuel, ouvrir un compte bancaire distinct du compte privé est vivement recommandé. Il n'est pas nécessaire d'ouvrir un "compte professionnel" (avec frais de tenue de compte négociables) : vous pouvez simplement ouvrir un compte de particulier que vous réserverez à votre activité libérale.

3 - Gestion du personnel

Engager du personnel
Le secrétaire médical veille au bon fonctionnement du cabinet médical.
 
Il tient le standard téléphonique, répond aux demandes des patients, les informe des horaires de visites au cabinet ou à domicile.
Il prend les rendez-vous avec le ou les médecins composant le cabinet médical, gère leurs agendas et doit savoir juger de l’urgence d’une situation.
Le secrétaire gère et conserve les coordonnées des personnes afin de décommander un rendez-vous et anticipe les rendez-vous du lendemain.
Le secrétaire accueille les patients à leur arrivée au cabinet, les introduit en salle d’attente et auprès du médecin et accueille également les délégués médicaux.
Il assure la saisie des comptes-rendus de consultation ou postopératoires.
Il procède à une gestion informatisée des dossiers médicaux des patients et archive les dossiers médicaux. Les médecins sont tenus de conserver ces derniers pendant une période de 30 ans.
 
Le ou la secrétaire médical(e) peut parfois assister le médecin dans l’administration des soins : préparation des appareils ou de la salle de soins.
Le ou la secrétaire médical(e) peut exercer au sein d’un cabinet médical, à l’hôpital ou en clinique, dans des centres de radiologie ou des laboratoires.
 
Il faut être doué d’un grand sens de l’organisation et acquérir une bonne connaissance du milieu médical.
Une bonne orthographe des termes techniques utilisés par les spécialistes est nécessaire.
 
Par ailleurs, sa discrétion est essentielle car le secrétaire médical est, comme le médecin, soumis au secret professionnel.
 
Il n'existe pas de diplôme d'Etat spécifiques à la profession. Mais certains établissements proposent des titres et certificats accessibles après le bac ou bien après plusieurs années d'expérience. Pour l'accès à ces derniers, le bac pro AGOrA - assistance à la gestion des organisations et de leurs activités (ex bac pro gestion administration) et le bac techno ST2S constituent une bonne base.
Dans le privé, il peut espérer un salaire supérieur. Le salaire mensuel brut d’un secrétaire médical(e) débutant(e) est de l’ordre de 1 550 €.
 
Le ou la secrétaire médical(e) doit continuer à se former aux outils informatiques de gestion et de comptabilité  et à internet. Il peut devenir ainsi assistant(e) de plusieurs types de praticiens.
 
https://www.ameli.fr/somme/medecin/actualites/des-assistants-medicaux-pour-retrouver-du-tempsmedical
 
https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALICONT000005635409
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